A lire : Alzheimer et hygiène dentaire : une vraie corrélation
Le bilan parodontal est une étape du traitement des affections parodontales. Elle consiste dans un examen complet des problèmes buccaux du patient, et dans l’élaboration d’un plan de traitement, généralement accompagné de devis.
Le dentiste, lors de la première consultation, s’informe de la nature de la gêne qu’éprouve le patient ainsi que ses attentes. Il procède alors à un examen dentaire initial dont le but est d’établir un pré-diagnostic. Le patient est alors mis au courant des pathologies relevées par l’observation préliminaire. Les possibilités de soins sont soumises à son appréciation. Si la détérioration de la santé gingivale est importante, un bilan parodontal par radiographie devient nécessaire. C’est ce qui permet d’établir un état détaillé des soins à exécuter, ainsi que l’estimation des prix.
Le dentiste analyse les pathologies
Le diagnostic ne peut donc être posé sans la réalisation de ce bilan parodontal, qui a lieu au rendez-vous suivant. Le plan de traitement sera adapté à la condition parodontale du patient. Le dentiste note ses observations détaillées. Le programme complexe de l’examen parodontal consiste dans une série de vérifications. Le praticien inspecte une éventuelle mobilité des dents, qu’il mesure au millimètre près ; il mesure la récession gingivale ; effectue des mesures sur la gencive malade ; détermine l’indice de la plaque dentaire et celui du saignement ; fait une analyse occlusale ; collecte d’autres données encore. Certains cas de parodontite nécessitent un examen microbiologique.
Les vérifications opérées, le dentiste classifie le type de maladie parodontale dont le patient est atteint. Il établit une conclusion sous forme de pronostic, favorable ou non.
Tout ce que doit faire le dentiste est consigné
Le plan du traitement est l’étape suivante. Il comprend toutes les démarches nécessaires à la restauration et à l’entretien de la santé parodontale. Le dentiste opère une série de choix cruciaux : il saura quelles dents il devra extraire ; s’il faut traiter l’occlusion et remédier à l’état muco-gingival. Ce sont des exemples d’applications curatives. Celles-ci sont effectuées à l’aide d’instruments technologiques très précis. Le dentiste peut également poser des prothèses fixes ou amovibles et jumeler des dents au besoin. Si l’une de ces tâches est urgente, il n’est pas obligatoire que le plan de traitement soit achevé avant d’y pourvoir. Celui-ci est bien entendu structuré de telle sorte que l’ordre des opérations aboutisse à une dentition saine et un parodonte bien conditionné. Le dentiste entame son traitement dès la validation de ce programme par le patient.
L’étape finale du traitement parodontal consiste des bilans ultérieurs aux soins, où a lieu une réévaluation de l’état du parodonte. Environ un mois et demi plus tard. Si le parodonte est insuffisamment stabilisé, une seconde phase de traitement sera planifiée ; s’il est bien maintenu au contraire, le patient devra consulter périodiquement afin d’assurer la maintenance de sa santé dentaire. Il s’agira de surveiller l’état du parodonte en réduisant les risques de rechutes, qui ne sont malheureusement pas rares.